Chômage et demandeurs d'emploi

Zone Centrale

En France, il existe deux sources statistiques relatives au chômage : les chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) mesurés par l’Insee et les demandeurs d’emploi comptabilisés par la Dares et Pôle emploi. 

Un chômeur au sens du BIT est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui est sans emploi, disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours et a activement cherché un emploi dans le mois précédent ou en a trouvé un qui commence dans moins de trois mois. Le nombre de chômeurs est estimé à partir d’une enquête menée par l’Insee auprès d’environ 92 000 ménages, et fournit un indicateur de référence du chômage permettant une comparaison internationale.

La Dares et Pôle emploi comptabilisent les personnes inscrites comme demandeurs d’emploi à Pôle emploi. Parmi les cinq catégories d’inscrits (A, B, C, D, E), la catégorie A regroupe les personnes tenues d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi et sans emploi au cours du mois. Même si le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A présente l’avantage d’être disponible au niveau territorial fin, il est affecté par les comportements d’inscription des demandeurs d’emploi ainsi que par les changements de modalités de gestion, et il ne permet pas de comparaison internationale.

Bien qu’assez proches, les deux concepts ne se recouvrent pas. Un demandeur d’emploi en catégorie A peut ne pas être chômeur au sens du BIT, par exemple, lorsqu’il n’a pas effectué au cours d’un mois donné des actes de recherche d’emploi autres que la seule actualisation de son inscription sur les listes (le fait d’être inscrit sur les listes de Pôle emploi n’est pas considéré en soi comme une démarche active de recherche d’emploi au regard des critères du BIT). A contrario, un chômeur au sens du BIT peut ne pas être demandeur d’emploi en catégorie A, par exemple, dans le cas où il est suivi par une autre structure (qui peut être une mission locale pour certains jeunes) et n’est donc pas inscrit à Pôle emploi.

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Chômage et demandeurs d'emploi ( 49 résultats )

49 résultats

  • Publication

    L'indemnisation du chômage en 1993 et 1994

    Selon l'Unedic, 2 375 000 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne chaque mois en 1993 et en 1994, soit 62,5 % et 59 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2, et 3 inscrits à l'Anpe ou dispensés de recherche d'emploi, respectivement en 1993 et en 1994.

  • Publication

    L'indemnisation du chômage en 1992

    Selon l'Unedic, 2 220 755 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne par mois en 1992 soit 64 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2 et 3 inscrits à l'ANPE ou dispensés de recherche d'emploi.

  • Publication

    L'opinion et le chômage à l'automne 1992

    Face à la dégradation de l'emploi en 1992, les Français sont de plus en plus inquiets et pessimistes sur l'évolution du chômage : 87 % des personnes interrogées pensent que le nombre des chômeurs va encore augmenter pendant plusieurs années.

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    L'opinion et le chômage à l'automne 1991

    Le pessimisme sur l'évolution du chômage s'accentue par rapport à 1990 : 83 % des personnes interrogées en fin de 1991 estiment que le nombre des chômeurs va encore augmenter dans les prochaines années.

  • Publication

    L'opinion et le chômage à l'automne 1990

    L'automne 1990 marque un retour du pessimisme sur l'évolution du chômage. Les trois quarts des personnes interrogées estiment que le nombre de chômeurs va augmenter. Il faut remonter quatre années en arrière pour retrouver des perspectives aussi sombres.

  • Publication

    Les français et le chômage

    Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".

  • Publication

    L'opinion des français sur le chômage en 1988

    Pour lutter contre le chômage, l'opinion est favorable à l'extension du système des préretraites aux " 50 - 54 ans ", l'aide à la réinsertion professionnelle devant être destinée prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée.