L'inquiétude face au chômage que ce soit pour soi même ou pour ses proches, ne cesse de s'accroître depuis le début des années 1990. En 1989, un tiers des personnes interrogées s'inquiétaient " beaucoup " ou " assez " face à ce risque. En 1992, elles étaient 41 % ; en 1993, 54 %.
Plus de la moitié des Français classent le chômage parmi les deux sujets de préoccupation principaux, loin devant la drogue et les maladies graves. Même les retraités, qui ne sont pourtant pas directement touchés par le chômage, y sont très sensibles.
Cependant, même s'ils demeurent pour la plupart pessimistes sur son évolution, un plus grand nombre d'entre eux exprime l'espoir d'une stabilisation du nombre des chômeurs dans un avenir proche.
Bien que la réduction de la durée de travail rencontre un certain scepticisme quant à ses effets, une majorité de Français l'accepterait si elle était compensée par l'embauche de chômeurs ou par une réduction seulement limitée de leur salaire.
Autres éditions
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L'opinion des français sur le chômage et les politiques de l'emploi : le pessimisme s'accentue en 2003
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L'opinion des français sur le chômage et les politiques de l'emploi en 2001
- 8 septembre 2001
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