Le pessimisme sur l'évolution du chômage s'accentue par rapport à 1990 : 83 % des personnes interrogées en fin de 1991 estiment que le nombre des chômeurs va encore augmenter dans les prochaines années.
Le chômage continue de susciter une grande inquiétude ; celle-ci augmente de façon sensible puisqu'en 1991, 66 % des personnes interrogées (au lieu de 57 % en 1990) se disent beaucoup ou assez inquiètes devant le risque de chômage.
Ce taux, stable pendant les trois années précédentes, est le plus élevé depuis 11 ans. La dégradation de l'emploi depuis la fin 1990 a donc été effectivement perçue par l'opinion. Les jeunes et les chômeurs de longue durée sont considérés comme des catégories à aider en priorité (cités respectivement par 59 % et 43 % des Français).
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