L'apprentissage en 2003 : nouveau tassement des entrées
- 30 décembre 2004
- Dares Résultats N° 53.3
Avec une baisse de 2 % en 2003, les embauches en contrat d'apprentissage dans le secteur marchand reculent pour la deuxième année consécutive.
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Avec une baisse de 2 % en 2003, les embauches en contrat d'apprentissage dans le secteur marchand reculent pour la deuxième année consécutive.
Un public plus âgé, plus féminisé et plus diplômé que dans le privé.
Les embauches en contrat d'apprentissage diminuent de 1,2 % en 2002.
Avec une baisse de 12 % en 2002, les entrées en contrat de qualification, d'adaptation et d'orientation reculent pour la deuxième année consécutive.
Deux ans et demi après la fin prévue d'un contrat d'apprentissage ou de qualification, 85 % des jeunes sont en emploi.
L'année 1994 s'est caractérisée par un regain de la négociation d'entreprise, qui se poursuit en début d'année 1995. Les accords portant sur la durée du travail ont été le moteur de cette reprise en 1994, tandis que ceux portant sur les salaires se redressent au début de 1995.
Interrogées en 1994 et 1995, les entreprises déclarent qu'elles pourraient accueillir, et ce uniquement si certaines conditions étaient effectivement réalisées, environ 700 000 jeunes en alternance en plus des 450 000 qu'elles emploient déjà.
Les augmentations de salaire négociées par les entreprises en début d'année, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, ont été légèrement plus fortes qu'un an plus tôt, 2,3 % en moyenne par accord contre 2,0 %.
En moyenne, 20 % environ des contrats en alternance sont rompus avant leur terme. Ce taux varie d'environ 16 % pour les contrats d'adaptation à un maximum de 25 % pour les contrats d'apprentissage. Plus des trois quarts des ruptures de contrat interviennent au-delà du deuxième mois.
Comme les autres formes d'insertion en alternance (contrats d'adaptation et de qualification), mais de façon encore plus accentuée, l'apprentissage a connu un très net regain en 1994.