Les bilans de compétences entre 1993 et 1996
- 22 décembre 1997
- Dares Résultats N°50.1
L'évolution observée entre 1993 et 1995 semble indiquer une certaine désaffection pour la pratique du bilan de compétences telle que la prévoyait la loi de 1991.
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L'évolution observée entre 1993 et 1995 semble indiquer une certaine désaffection pour la pratique du bilan de compétences telle que la prévoyait la loi de 1991.
Porté par des mesures incitatives, l'emploi salarié à temps partiel a fortement progressé depuis 1992 et est essentiellement féminin. Cette tendance s'est confirmée en 1996. La part de l'emploi à temps partiel dépasse désormais 17 % pour l'ensemble des salariés.
Le droit au congé individuel de formation, inscrit dans la loi de 1971 sur la formation professionnelle continue, permet à tout salarié de suivre, à titre individuel, des actions de formation rémunérée.
Le nombre de salariés étrangers a baissé de 100 000 entre fin décembre 1991 et fin décembre 1995. A cette date, dans les établissements industriels et commerciaux de plus de 10 salariés, 6,6 % des salariés étaient étrangers, contre 7,7 % fin 1991 et 7,3 % fin 1988.
En 1995, 37 800 organismes de formation ont réalisé un chiffre d'affaires de 35,1 milliards de francs au titre de la formation professionnelle continue, soit une baisse de 1,7 % par rapport à 1994.
Plus d'un salarié sur quatre et un ouvrier sur deux, connaissent des contraintes articulaires pendant leur travail : gestes répétitifs à cadence élevée ou position forcée d'une ou plusieurs articulations.
Les dépenses pour la formation des salariés se maintiennent tant dans le secteur public que dans le secteur privé, ainsi que les dépenses pour les jeunes en première insertion sur le marché du travail. Celles en faveur des demandeurs d'emploi reculent.
Cette enquête visait à cerner les changements organisationnels et de leurs effets économiques et sociaux.