Dynamisme du secteur des emplois familiaux en 2002
- 2 décembre 2003
- Dares Indicateurs N°51.1
Après une année 2001 en demi-teinte, l'année 2002 est marquée par une nouvelle expansion du secteur des emplois familiaux
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Après une année 2001 en demi-teinte, l'année 2002 est marquée par une nouvelle expansion du secteur des emplois familiaux
La faiblesse de l'offre est le principal frein au développement du titre emploi service.
Les entrées dans le programme « nouveaux services-emplois jeunes » et dans les dispositifs de formation en alternance se sont nettement ralenties en 2001.
Après une croissance interrompue des emplois familiaux en 2000, le nombre d'employeurs et de salariés progresse de nouveau en 2001 mais pour un volume d'activité en baisse.
Entre janvier 1999 et février 2000, les jeunes de 16 à 25 ans ont accédé à peine plus que les adultes de 30 à 49 ans à la formation continue.
En 2000, dans un contexte de fort recul du chômage, la politique spécifique de l'emploi s'est traduite par une baisse des entrées dans les dispositifs et du nombre de leurs bénéficiaires.
La formation en alternance a largement profité de la reprise économique et de la politique de l'emploi particulièrement orientées vers les jeunes.
Lancé au mois de décembre 1994, pour une période expérimentale d'un an, le chèque-emploi-service recouvre le même champ que le dispositif d'incitation à la création d'emplois familiaux mis en œuvre en 1992.
Interrogées en 1994 et 1995, les entreprises déclarent qu'elles pourraient accueillir, et ce uniquement si certaines conditions étaient effectivement réalisées, environ 700 000 jeunes en alternance en plus des 450 000 qu'elles emploient déjà.
En moyenne, 20 % environ des contrats en alternance sont rompus avant leur terme. Ce taux varie d'environ 16 % pour les contrats d'adaptation à un maximum de 25 % pour les contrats d'apprentissage. Plus des trois quarts des ruptures de contrat interviennent au-delà du deuxième mois.