Le chômage partiel en 1991
- 12 août 1992
- Dares Indicateurs N°293
L'accroissement des demandes de chômage partiel s'est concentré sur le secteur industriel qui a représenté 89 % de l'ensemble du dispositif contre 75 % en 1990.
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L'accroissement des demandes de chômage partiel s'est concentré sur le secteur industriel qui a représenté 89 % de l'ensemble du dispositif contre 75 % en 1990.
7,4 millions de contrats de travail temporaire ont été conclus en 1991, soit 1,6 % de moins qu'en 1990. Pour la première fois depuis le milieu des années 1980, le nombre annuel de contrats conclus a diminué.
Le nombre de contrats conclus s'est accru de 12 % en 1990, atteignant 7,5 millions. Les intérimaires ont fourni un volume de travail équivalent à celui de 338 000 salariés permanents à temps plein, soit 9 % de plus qu'en 1989.
Avec 41 % de plus qu'en 1988, la progression de l'intérim est la plus nette dans le secteur tertiaire, là où cette forme d'emploi est traditionnellement la moins utilisée. La hausse est de 15 % dans le Bâtiment, Génie Civil et Agricole.
Une diminution des 3/4 par rapport à 1987 : on dénombre 1,8 million de journées indemnisables en 1989 contre 6,3 millions deux ans plus tôt.
Plus de quatre embauches aidées sur dix ont été directement induites par les aides. L'exonération pour la première embauche favorise le développement de l'entreprise.
Une large majorité des employeurs qui ont eu recours à un contrat de retour à l'emploi expriment une opinion favorable sur la mesure. Près de 70 % des chefs d'entreprise interrogés considèrent que l'aide est avantageuse en considération du travail.
La proportion de salariés sous contrat à durée déterminée a presque triplé en 10 ans : ils représentaient en 1977 1,4 % des salariés, ils sont 3,8 % en 1987, dont près d'un tiers sont des jeunes en emploi d'insertion professionnelle.
Le nombre de contrats de travail temporaire signés trimestriellement est en progression régulière depuis trois trimestres : de l'ordre de 30 % comparé au même trimestre de l'année précédente et, en particulier 32,1 % pour le second trimestre de 1988.
Le travail temporaire, après avoir connu une longue période de croissance (1972-1980), puis une période plus courte de régression (1981-1984) due à la conjoncture économique et aux modifications de la législation, a vu augmenter son activité de façon soutenue en 1985 et 1986.