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L'activité du travail temporaire en 1989 d'après les relevés de contrats d'intérim

  • 5 octobre 1990
  • Dares Indicateurs N°196

Avec 41 % de plus qu'en 1988, la progression de l'intérim est la plus nette dans le secteur tertiaire, là où cette forme d'emploi est traditionnellement la moins utilisée. La hausse est de 15 % dans le Bâtiment, Génie Civil et Agricole.

6,7 millions de contrats de travail temporaire ont été conclus au cours de l'année 1989. D'une durée moyenne de 2,08 semaines, ces contrats ont produit un volume de travail moyen équivalent à celui de 309 000 salariés à temps plein, ce qui représente un taux d'utilisation de l'intérim dans l'emploi salarié du secteur privé d'environ 2,3 %.

Le nombre de contrats signés en 1989 est supérieur de 22 % à celui de 1988. La durée des contrats étant aussi en augmentation sensible (+ 5,5 %), le volume de travail est de près de 30 % supérieur à celui de 1988 qui atteignait déjà un niveau record.

En liaison avec la progression de l'intérim dans le secteur tertiaire, le recours aux intérimaires dans les
catégories non ouvrières s'accroit fortement pour les employés (+ 35,5 %) et pour les professions intermédiaires (+ 35,0 %). L'augmentation est encore plus importante pour les cadres (105 %), bien qu'ils ne représentent toujours qu'une faible part du volume du travail temporaire (0,6 %) en 1989.

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