Premier bilan de l'emploi et du chômage en 1992
- 13 mars 1993
- Dares Résultats N°25
Le rythme de croissance de l'économie française en 1991 (1,6 %), bien que supérieur à celui de 1991, s'est ralenti progressivement au cours de l'année.
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Le rythme de croissance de l'économie française en 1991 (1,6 %), bien que supérieur à celui de 1991, s'est ralenti progressivement au cours de l'année.
Au cours du troisième trimestre 1992, les effectifs salariés dans les secteurs marchands non agricoles stagnent après une baisse de 0,4 % au trimestre précédent. Sur les douze derniers mois l'emploi diminue de 0,6 %.
Au cours du deuxième trimestre 1992, l'emploi salarié diminue de 0,2 % dans les secteurs marchands non agricoles, après avoir été stable au premier trimestre. Sur les douze derniers mois, la baisse des effectifs est de 0,5 %.
En 1991, 71 000 employeurs ont recruté un premier salarié en bénéficiant de l'exonération totale de cotisations patronales de sécurité sociale contre 62 000 l'année précédente.
On observe au premier trimestre 1992, comme au quatrième trimestre 1991, une baisse des effectifs de 0,1 %. En glissement annuel, du premier trimestre 1991 au premier trimestre 1992, l'emploi diminue à un rythme estimé à 0,1 %.
La tendance au ralentissement de l'économie française s'est poursuivie en 1991 avec une croissance du PIB marchand de + 0,7 % contre + 2,3 % en 1990. Le chômage de longue durée s'accroît et touche 893 000 personnes à la fin de 1991.
Après une amélioration modérée au troisième trimestre 1991 (+ 0,2 %), l'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles est quasiment stable au quatrième trimestre (+ 0,1 %). Sur l'ensemble de l'année, il progresse de + 0,2 % contre + 1,1 % en 1990.
Après une baisse au premier semestre 1991 de - 0,1%, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles augmentent de + 0,3 % au troisième trimestre 1991. Sur les douze derniers mois l'emploi progresse de + 0,4 %.
Au cours du deuxième trimestre 1991, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles diminuent de - 0,2 % alors qu'ils étaient restés stables au premier trimestre (+ 0,0 %).
En 1990, 49 316 chômeurs ont créé 45 581 entreprises. Comme en 1989, ils contribuent ainsi à 17% du total des créations d'entreprises. Les chômeurs créateurs demeurent majoritairement des hommes, surtout ouvriers.