Le rythme de croissance de l'économie française en 1991 (1,6 %), bien que supérieur à celui de 1991, s'est ralenti progressivement au cours de l'année.

Les réductions globales d'effectifs, estimées à 90 000 d'après les chiffres connus fin mars 1993, sont supérieures à celles de 1991 (- 0,4 % en 1992 après - 0,3 %).

Les pertes d'emploi dans les secteurs marchands non agricoles dépassent 130 000, soit - 0,9 % contre - 0,7 % l'année précédente. Aussi les gains de productivité du travail dans SMNA, fortement ralentis en 1990 et 1991 (respectivement de 0,4 % et 0,7 %), retrouvent en 1992 un niveau proche de leur rythme tendanciel (2,4 %).

L'essentiel des créations d'emplois dans le secteur tertiaire non marchand est acquis grâce aux embauches sur contrat emploi solidarité (CES), soit au total 120 000 emplois supplémentaires dont le 100 000 CES. La baisse des effectifs non salariés se poursuit à un rythme élevé (2,8 %), liée à celle des effectifs de l'agriculture (5,0 %).

Le recours au chômage partiel s'est encore accru : après avoir triplé entre 1990 et 1991, le nombre de journées indemnisables est passé de 7,6 à 10,7 millions en 1992.

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