Les conflits du travail en 2004
- 8 novembre 2005
- Dares Analyses N°45.1
En 2004, le nombre de jours de grève continue de baisser dans le secteur privé. Pourtant, le nombre de grévistes reste proche de celui de l’année précédente.
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En 2004, le nombre de jours de grève continue de baisser dans le secteur privé. Pourtant, le nombre de grévistes reste proche de celui de l’année précédente.
Dans le secteur privé, les conflits localisés du travail ont fortement diminué en 2002 et 2003.
Le marché du travail continue de se détériorer en 2003 sous l’effet du ralentissement économique persistant depuis 2001.
En 1994, le niveau de la conflictualité reste à la fois faible et stable. Par rapport à 1993, les grèves ont été un peu plus fréquentes, plus courtes, avec un taux de participation toujours élevé malgré la légère baisse des effectifs ayant cessé le travail.
Malgré l'amélioration économique, les Français continuent d'afficher, en début 1995, une forte inquiétude vis-à-vis du chômage. Une large majorité de Français (61 %) continue à croire que le chômage va encore augmenter.
Selon l'Unedic, 2 375 000 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne chaque mois en 1993 et en 1994, soit 62,5 % et 59 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2, et 3 inscrits à l'Anpe ou dispensés de recherche d'emploi, respectivement en 1993 et en 1994.
Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".
En 1989, on a décompté dans les entreprises à peine plus de 900 000 journées individuelles non travaillées (JINT) : 800 000 pour les conflits localisés et 104 000 pour les conflits généralisés. En volume, la conflictualité est donc en recul par rapport à l'année précédente.