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Les conflits du travail en 1994

Retour de l'enjeu salarial ?

En 1994, le niveau de la conflictualité reste à la fois faible et stable. Par rapport à 1993, les grèves ont été un peu plus fréquentes, plus courtes, avec un taux de participation toujours élevé malgré la légère baisse des effectifs ayant cessé le travail.

Si la reprise économique a pu influer sur la conflictualité en 1994, c'est moins sur son volume que sur son contenu : à l'inverse des années 1990-1993, où la part des revendications liées à l'emploi n'avait cessé d'augmenter, pour devenir majoritaire en 1993, l'année 1994 se caractérise par une remontée des conflits salariaux.

Cette poussée, très nette au cours du dernier trimestre, se traduit, non par un renversement dans l'ordre des priorités revendicatives, mais par un rééquilibrage des motifs de conflits par rapport à la période antérieure. 

Avec 521 000 journées individuelIes non travaillées (JINT), l' année 1994 se situe sensiblement au même niveau de conflictualité que les deux années précédentes.

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