Les préretraites : un outil important de la gestion des âges dans les entreprises
- 6 novembre 2002
- Dares Indicateurs N°45.1
Peu d'entreprises françaises gèrent de façon anticipée la pyramide des âges de leurs salariés.
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Peu d'entreprises françaises gèrent de façon anticipée la pyramide des âges de leurs salariés.
Début 2002, la dégradation du contexte macroéconomique amorcée en 2001 influe fortement sur les anticipations des ménages quant à l'évolution du marché du travail et sur leur jugement, désormais plus pessimiste, à l'égard des politiques de l'emploi.
Les jeunes sont prédominants dans les embauches : ils sont plus nombreux à s'insérer sur le marché du travail et sont recherchés par les employeurs qui trouvent qu'ils s'adaptent plus ou que l'embauche de seniors ne permet pas d'équilibrer leur pyramide des âges.
Les seniors français sont plus actifs professionnellement qu'il y a dix ans : leur taux d'activité a gagné plus de sept points entre 1991 et 2001.
L'âge moyen des salariés du secteur privé s'est accru depuis le début des années quatre-vingt-dix. En mars 2001, dans les établissements de 10 salariés ou plus, près d'un cinquième des salariés a atteint la cinquantaine.
Après la nette reprise de 1999, le nombre de jours de grève dans les entreprises augmente encore de 41 % en 2000, retrouvant un niveau proche de celui enregistré à la fin des années 1980.
Observée depuis 1999, la tendance à la baisse des entrées dans les préretraites publiques et dans celle des partenaires sociaux s'amplifie en 2000.
Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
En 1994, le niveau de la conflictualité reste à la fois faible et stable. Par rapport à 1993, les grèves ont été un peu plus fréquentes, plus courtes, avec un taux de participation toujours élevé malgré la légère baisse des effectifs ayant cessé le travail.
Malgré l'amélioration économique, les Français continuent d'afficher, en début 1995, une forte inquiétude vis-à-vis du chômage. Une large majorité de Français (61 %) continue à croire que le chômage va encore augmenter.