Les facteurs de pénibilité mentale au travail en 1991
- 9 février 1992
- Dares Indicateurs N°265
En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
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En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
En 1991, les salariés considèrent leurs conditions de travail comme moins supportables en 1991 qu'elles ne l'étaient en 1978 et 1984.
L'automne 1990 marque un retour du pessimisme sur l'évolution du chômage. Les trois quarts des personnes interrogées estiment que le nombre de chômeurs va augmenter. Il faut remonter quatre années en arrière pour retrouver des perspectives aussi sombres.
La pression de la clientèle rythme le travail d'un salarié sur deux. C'est la contrainte que l'on rencontre le plus fréquemment sur les cadences de travail.
Conclus à plus de 60 % par des syndicats, les accords priorisent le recrutement de salariés de l'entreprise sur la base du volontariat. La rémunération est souvent plus favorable que les 50 % de majoration légale prévus.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".
Pour lutter contre le chômage, l'opinion est favorable à l'extension du système des préretraites aux " 50 - 54 ans ", l'aide à la réinsertion professionnelle devant être destinée prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée.
Entre 1984 et 1986, le travail en équipes successives poursuit sa progression, amorcée entre 1982 et 1984. La proportion de salariés concernés passe de 11,6 % de l'ensemble des salariés en 1984, à 12,2 % en 1986.
Un actif sur quatre utilise un ordinateur dans son travail en 1987.