Chômage et retour à l'emploi après cinquante ans en 2002
- 1 novembre 2003
- Dares Analyses N°45.1
Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
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Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
Renforcer le taux d'activité des plus de 50 ans représente un défi pour la France, qui enregistre l'âge de cessation d'activité le plus précoce d'Europe.
Un accès en général limité mais avec de grandes différences selon les situations professionnelles.
Un savant dosage de renforcement des incitations financières et d'assouplissement des conditions d'activité apparaît ainsi le plus propice à la construction d'un compromis social de qualité.
En 2001, les chefs d'entreprise considèrent qu'une augmentation de la part des salariés de plus de 50 ans aura des effets positifs sur le plan collectif.
Les préretraités bénéficiant de dispositifs publics sont de moins en moins nombreux. Leur nombre est en diminution continue depuis 1998 et ne dépasse plus que légèrement 200 000 à la fin de l'année 2001 (- 5,3 % sur un an).
Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
De janvier 1992 à mai 1993, quatre millions de salariés soit près d'un cinquième d'entre eux ont suivi une formation. Ce sont les hommes, les cadres, les salariés des grandes entreprises, des secteurs de l'énergie, des assurances et des banques qui en bénéficient le plus.
Durant les dix années 1983-1993, les dépenses consacrées par les Conseils régionaux à la formation professionnelle ont moins progressé que leur budget total.
L'allongement progressif de 150 à 160 trimestres des durées de cotisations pour l'accès à une retraite à taux plein, aura surtout des conséquences pour les populations en situation de chômage ou de préretraite à la fin de leur vie professionnelle.