Conjoncture de l'emploi et du chômage au deuxième trimestre 1999
- 21 octobre 1999
- Dares Analyses N°42.2
La création d’emplois s’est poursuivie à un rythme vigoureux durant le deuxième trimestre de 1999.
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La création d’emplois s’est poursuivie à un rythme vigoureux durant le deuxième trimestre de 1999.
Avec + 0,6 %, la croissance de l’emploi a été plus vigoureuse au premier trimestre 1999 qu’au trimestre précédent.
En 1998, les employeurs utilisateurs du programme « nouveaux services-emplois jeunes » déclarent ne pas avoir rencontré de difficultés majeures à faire accepter leur projet par les services instructeurs, ou lors des recrutements.
Fin 1997, plus d’un tiers des contrats emplois consolidés (CEC) conclus entre 1993 et 1996 avaient été interrompus alors que, dans son principe, le CEC est un dispositif d’aide à l’emploi non marchand dont la durée peut aller jusqu’à cinq ans.
Dans la poursuite des trimestres antérieurs, le quatrième trimestre 1998 affiche de bons résultats, avec une croissance soutenue du PIB (+0,8 %), des créations d’emploi significatives et un chômage qui continue de reculer.
Applicable dès octobre 1997, le programme « nouveaux services-emplois jeunes » a connu, après une phase d’élaboration des projets, une montée en charge rapide à partir de la mi-1998.
Dès 1997, la première année de mise en œuvre du programme « Nouveaux Services-Emplois Jeunes » a été largement consacrée à la construction des partenariats locaux, aux campagnes d’information, au soutien aux porteurs de projet et à l’élaboration d’une doctrine pour l’instruction des dossiers.
Au cours du troisième trimestre 1997, l'emploi salarié a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent : + 32 000 emplois après + 31 000 au second trimestre (soit + 1 % en rythme annuel). L'amélioration qui s'est amorcée à l'automne 1996 se confirme mais ne s'accélère pas.
Dix-huit mois après leur entrée en contrat emploi-solidarité ou en stage d'insertion et de formation à l'emploi, les situations des bénéficiaires depuis leur retour sur le marché du travail reflètent des trajectoires qui s'inscrivent dans la continuité des parcours antérieurs.
L'année 1996 a vu un recul des entrées dans les dispositifs spécifiques de la politique de l'emploi : moins de 2,3 millions de personnes ont bénéficié d'une de ces mesures, contre 2,4 millions en 1995.