Avec + 0,6 %, la croissance de l’emploi a été plus vigoureuse au premier trimestre 1999 qu’au trimestre précédent.

Le tertiaire crée 82 000 emplois, dont près de la moitié sont confiés à des intérimaires, le travail temporaire connaissant un regain d’activité au début d’année après avoir marqué le pas au dernier trimestre 1998. La construction affiche un solde positif, alors que l’industrie repasse dans le négatif. La durée collective moyenne du travail des salariés s’établit à 38,65 heures, en légère diminution (-0,1 %), et le salaire horaire de base progresse de 0,5 %. 

Le recul du chômage se poursuit ; la baisse de 1,2 % du nombre des demandeurs d’emploi de catégorie 1 conduit à un total de 2 865 900 demandeurs à la fin de mars 1999 – résultat un peu moins favorable si l’on analyse l’évolution des catégories 1 + 6. Le taux de chômage s’établit à 11,5 %, comme en décembre dernier.

Le nombre de nouveaux bénéficiaires des politiques spécifiques d’emploi fléchit à l’exception de quelques mesures (contrats de qualification, exonérations pour l’embauche des salariés, aide à la création d’entreprises, contrats emplois consolidés, allocations de remplacement pour l’emploi).

Chez nos principaux partenaires l’emploi progresse en ligne avec le PIB : les créations sont nombreuses aux Etats-Unis et en Espagne, en Italie et en Allemagne ; au Japon, l’emploi diminue.

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