Apprentissage et alternance en 1996
- 20 août 1997
- Dares Résultats N°34.4
Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.
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Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.
Après une période d'amélioration de la conjoncture en 1994-1995, au cours de laquelle le recours au chômage partiel avait diminué de 15,5 millions de journées indemnisables en 1994 à 9,7 millions en 1995, l'année 1996 a été moins favorables.
En 1995, 5 000 organismes, soit un organisme de formation continue sur cinq, ont dispensé des formations à des jeunes sous contrat d'alternance (contrat de qualification, d'adaptation ou d'orientation).
Interrogées en 1994 et 1995, les entreprises déclarent qu'elles pourraient accueillir, et ce uniquement si certaines conditions étaient effectivement réalisées, environ 700 000 jeunes en alternance en plus des 450 000 qu'elles emploient déjà.
Pour ne pas licencier lorsqu'elles rencontrent des difficultés d'ordre conjoncturel, les entreprises françaises et allemandes peuvent notamment réduite la durée du travail ou interrompre temporairement leur activité sans rompre le contrat de travail de leurs salariés.
En moyenne, 20 % environ des contrats en alternance sont rompus avant leur terme. Ce taux varie d'environ 16 % pour les contrats d'adaptation à un maximum de 25 % pour les contrats d'apprentissage. Plus des trois quarts des ruptures de contrat interviennent au-delà du deuxième mois.
Comme les autres formes d'insertion en alternance (contrats d'adaptation et de qualification), mais de façon encore plus accentuée, l'apprentissage a connu un très net regain en 1994.
Les contrats d'insertion en alternance destinés aux jeunes de 16 à 25 ans (contrats de qualification, d'adaptation et d'orientation) sont en hausse sensible en 1994, surtout durant le premier semestre.
Près de 2,4 millions de personnes ont bénéficié de mesures de politique d'emploi en 1994, soit environ 8 % de plus qu'en 1993.
En dépit de la stabilité affichée par les indicateurs habituels, la durée moyenne du travail a diminué dans le secteur marchand non-agricole de près de 3 % entre 1987 et 1994.