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Apprentissage et alternance en 1996

Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.

Il progresse dans tous les secteurs, hormis l'automobile, aussi bien dans les secteurs d'accueil traditionnel où son usage s'intensifie, que de façon plus rapide encore dans de nouveaux secteurs introduisant des formations de niveau supérieur. Certaines branches, comme les salons de coiffure ou les pharmacies, proposent désor- mais aux jeunes, entrés en apprentissage sans qualification, des filières longues enchaînant plusieurs contrats jusqu'à un diplôme de niveau bac.

Ce développement de l'apprentissage s'est en partie effectué au détriment du contrat de qualification. Les entrées en contrats d'insertion en alternance diminuent en effet, bien qu'à l'inverse de 1995, le recul soit plus fort pour les contrats d'adaptation (- 19 %) que pour les contrats de qualification (- 4 %). 

Contrairement aux tendances observées ces dernières années, en 1996, la part des jeunes femmes augmente, l'âge moyen d'entrée en mesure cesse de s'élever et le poids des grands établissements utilisateurs diminue. 

L'élévation du niveau de formation des bénéficiaires continue en relation avec l'augmentation générale du niveau scolaire des jeunes actifs. Toutefois, ces jeunes ne trouvent pas toujours de contrat en alternance correspondant à leur niveau de formation.

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