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Le chômage partiel en France et en Allemagne

Pour ne pas licencier lorsqu'elles rencontrent des difficultés d'ordre conjoncturel, les entreprises françaises et allemandes peuvent notamment réduite la durée du travail ou interrompre temporairement leur activité sans rompre le contrat de travail de leurs salariés.

Ces derniers sont, dans les deux pays, indemnisés pour les heures de travail perdues durant ces périodes de temps réduit. Les dispositifs de réduction indemnisée du temps de travail qui sont, en France le chômage partiel et, en Allemagne, le Kurzarbeitergeld (KUG), ont été particulièrement sollicités par le secteur industriel dans la dernière phase de récession économique.

En 1993, année où l'utilisation de chômage partiel a atteint des records dans les deux pays, le volume estimé d'emplois préservés a été plus important en Allemagne : de l'ordre de 200 000 emploi " équivalents temps plein " contre 50 000 en France.

Moyen d'éviter des licenciements et d'accompagner les changements structurels en Allemagne, le chômage partiel est aussi utilisé en France comme un instrument de flexibilité des horaires.