L’accroissement du nombre des accidents du travail en 1998 et 1999 résulte en partie de l’amélioration de la situation économique : le nombre d’heures travaillées augmente, et avec lui les occasions d’accidents.
Mais le risque d’accident par heure travaillée s’accroît lui aussi avec la reprise, et l’économétrie confirme qu’il est sensible à la conjoncture. Au-delà des fluctuations cycliques, on observe également, depuis le milieu des années quatre-vingt, un ralentissement de la tendance à la baisse du risque d’accident.
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