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La revalorisation des bas salaires conventionnels

Un salaire minimum garanti plutôt qu'une refonte des classifications

Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.

En décembre 1992, 118 branches sur les 164 étudiées négocient des minima garantis, contre 37 en janvier 1986. 56 d'entre-elles, soit près de la moitié, relèvent de la métallurgie. Dans cette branche, depuis l'accord du 17 janvier 1991, la fixation du salaire hiérarchique ne sert plus qu'au calcul de la prime d'ancienneté.

En termes d'effectifs couverts, la progression est plus limitée qu'en nombre de branches puisqu'environ 37 % des salariés appartenant aux 164 branches étudiées sont désormais couverts par des minima garantis en décembre 1992. L'évolution annuelle des salaires minima garantis est généralement plus forte que celle des salaires hiérarchiques.