Apprentissage et contrat de qualification en 1995
- 6 septembre 1996
- Dares Résultats N°36.1
Une population de bénéficiaires toujours plus masculine, plus âgée, plus qualifiée.
9 résultats
Une population de bénéficiaires toujours plus masculine, plus âgée, plus qualifiée.
Porté par des mesures de politiques d'emploi incitatives, le travail à temps partiel s'est développé à un rythme accéléré depuis 1992, et concerne désormais plus de 16 % des salariés.
Dans le seul secteur marchand non agricole, les embauches sous contrat de travail aidé ont représenté environ le quart de l'ensemble des flux de recrutements hors intérim effectués en 1994.
Comme les autres formes d'insertion en alternance (contrats d'adaptation et de qualification), mais de façon encore plus accentuée, l'apprentissage a connu un très net regain en 1994.
Le travail à temps partiel se développe en France depuis le début des années 80. Il concerne désormais près de 16 % des salariés. Son développement a été accompagné par diverses mesures prises par les pouvoirs publics tout au long de ces dernières années.
La progression du nombre de nouveaux contrats conclus a été de 1,6 % en 1993 et s'est accélérée très fortement au premier semestre 1994.
En 1993, 100 000 employeurs ont eu recours à la mesure d'abattement des cotisations sociales patronales de sécurité sociale en proposant à ce titre plus de 180 000 contrats à temps partiel, soit à de nouveaux salariés, soit à des salariés déjà en poste dans leur entreprise.
Mise en place en septembre 1992, la réduction des charges patronales de sécurité sociale en cas de transformation d'emploi ou d'embauche à temps partiel a connu un fort développement tout au long de ces derniers mois : avec un rythme de 15 000 nouveaux contrats chaque mois.
77 000 salariés ont été recrutés en 1992 avec exonération des charges sociales patronales au titre d'une première embauche, soit 8,5 % d'augmentation par rapport à 1991. En décembre dernier, 118 000 entreprises bénéficiaient de cette mesure.