Le chômage partiel en 1989
- 26 août 1990
- Dares Indicateurs N°185
Une diminution des 3/4 par rapport à 1987 : on dénombre 1,8 million de journées indemnisables en 1989 contre 6,3 millions deux ans plus tôt.
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Une diminution des 3/4 par rapport à 1987 : on dénombre 1,8 million de journées indemnisables en 1989 contre 6,3 millions deux ans plus tôt.
Pour sa première année d'application, cette mesure a rencontré un accueil très favorable, puisque de sa mise en place au 31 décembre 1989 71 000 embauches ont été réalisées. Son impact net est évalué en première analyse à près de 30 000 embauches supplémentaires.
Avec une progression de 3,7 % du PIB marchand, la croissance de l'économie française s'est poursuivie en 1989 au même rythme qu'en 1988, dans un environnement devenu résolument optimiste. La reprise de l'emploi qui s'était manifestée en 1988, s'est consolidée en 1989.
Les résultats montrent que la politique de l'emploi a permis, au coeur de la crise, d'éviter le chômage de plusieurs centaines de milliers de personnes.
Les ouvriers sont majoritaires et constituent à eux seuls 53,2 % des salariés. Le trait dominant de cette catégorie est sa haute qualification : les 53,2 % se répartissent en 45,7 % d'ouvriers qualifiés et 7,5 % de manoeuvres.
Le début de l'année 1988 se caractérise par des relèvements plus soutenus qu'en 1987. En janvier, une forte proportion d'ouvriers a été augmentée (21,2 % contre 3,3 % en janvier 1987).
Dans les secteurs marchands non agricoles, l'emploi salarié a progressé de 0,1 % au deuxième trimestre 1988 en données corrigées des variations saisonnières.
Création d'emplois pour les cadres et les professions intermédiaires, réduction pour les employés et surtout les ouvriers, telles sont les grandes lignes de l'évolution de l'emploi par professions dans les établissements de plus de dix salariés entre mars 1984 et mars 1987.