Conjoncture de l'emploi et du chômage au 4e trimestre 2013
- 10 avril 2014
- Dares Analyses N°029
Au 4e trimestre 2013, l’activité économique a progressé de 0,3 % après avoir stagné au trimestre précédent.
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Au 4e trimestre 2013, l’activité économique a progressé de 0,3 % après avoir stagné au trimestre précédent.
Les entreprises de 1 à 9 salariés (très petites entreprises ou TPE) regroupent près de 20 % de l’emploi salarié concurrentiel, hors agriculture et hors intérimaires et stagiaires.
Dans les entreprises de 10 salariés ou plus de l’ensemble de l’économie hors agriculture et hors emplois publics, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) augmente de 0,2 % au 4e trimestre 2013 et de 1,5 % sur un an.
Au 3e trimestre 2013, l’activité économique a diminué de 0,1 % après un rebond de 0,6 % au trimestre précédent.
En 2012, les établissements de 1 salarié ou plus de France métropolitaine ont recruté en CDD dans 81,2 % des cas (+3,0 points par rapport à 2011).
La baisse de l'emploi salarié s'est ralentie au cours du troisième trimestre 1993. Les effectifs salariés dans les secteurs marchands non agricoles ont diminué de 0,1 point seulement, et le secteur tertiaire marchand a créé des emplois (+ 0,2 %) alors qu'il en perdait depuis un an.
Depuis 1990, la France perd à nouveau des emplois du fait du ralentissement de l'activité économique. Mais la fin récession de la fin 1992 et du début 1993 se traduit par une accélération de la montée du chômage au cours du premier semestre de cette année.
Début 1993, près de 1,4 millions de personnes sont salariées sous une forme particulière d'emploi : contrats à durée déterminée (CDD), contrats de travail temporaire, contrats d'apprentissage, les stages et contrats aidés.
En septembre 1993, 7,8 % des ouvriers ont bénéficié d'une augmentation de salaire (données CVS) : c'est la proportion la plus faible enregistrée depuis octobre 1986. Malgré un rebond observé en août 1993, elle s'inscrit dans la phase de décroissance de la part d'ouvriers augmentés amorcée en juin 1993.
Le " modèle français " est actuellement celui d'une division du travail entre générations, où la collectivité prend en charge les jeunes et les travailleurs âgés lorsqu'ils sont exclus du système productif.