Depuis 1990, la France perd à nouveau des emplois du fait du ralentissement de l'activité économique. Mais la fin récession de la fin 1992 et du début 1993 se traduit par une accélération de la montée du chômage au cours du premier semestre de cette année.
Après la période 1987 - 1990 de forte création d'emplois (900 000 postes supplémentaires en 4 ans), les pertes sont de l'ordre de 60 000 en 1991, puis de 240 000 en 1992, et ce malgré la politique active de soutien à l'emploi.
Le dispositif des contrats emploi-solidarité (CES), instrument privilégié de la politique de l'emploi ces deux dernières années, a permis de créer 70 000 emplois en 1991 et près de 100 000 en 1992, en bonne partie du fait du programme " 900 000 chômeurs de longue durée ".
Dans les secteurs marchands non agricoles, les pertes d'emplois salariés induites par le ralentissement, puis le recul de l'activité économique, ont été de 95 000 en 1991 puis de 270 000 en 1992.
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