Les relations de travail dans un contexte de réformes institutionnelles
- Le 4 décembre 2017
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Fin 2016, le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) comptait un peu plus de 132 000 salariés, un nombre quasi stable par rapport à 2015.
En 2015, 1,3 % des entreprises de 10 salariés et plus du secteur marchand non agricole déclarent avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail, soit un taux équivalent à celui de 2014. Ces entreprises emploient 24 % des salariés du champ.
Cet article décrit la manière dont les bénéficiaires d’un dispositif particulier de politique de l’emploi, l’insertion par l’activité économique (IAE), sont accompagnés et formés durant leur parcours et leur ressenti objectif et subjectif sur ce parcours.
Comment des entreprises sociales particulières, les structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE), remplissent-elles leur mission d’accompagnement et de réinsertion de publics en difficulté tout en réalisant une activité de production au sein d’un environnement économique plus ou moins concurrentiel ?
L’enquête visait à analyser la relation entre les salariés et la direction au sein des entreprises (représentants, intensité du dialogue social …).
En fin d'année 1993, plus de 1 000 Associations Intermédiaires (A. I.) sont en activité. Globalement, l'emploi dans ces associations, tournées vers la réinsertion professionnelle de publics en grande difficulté, progresse de 26 % en un an.
En 1993, les conflits du travail repassent au-dessus de la barre du demi million de journées non travaillées. Les grèves ont été moins fréquentes mais plus longues, avec une absence presque totale de conflits généralisés.
Les entreprises d'insertion se sont fortement développées depuis 1990. Qu'il s'agisse du nombre d'entreprises conventionnées, du nombre de contrats d'insertion signés ou de salariés en insertion, ces chiffres ont en moyenne presque triplé entre 1990 et 1993.