Impact des nouvelles règles de représentativité sur les pratiques et les stratégies syndicales
- Le 29 septembre 2011
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La comparaison des enquêtes Reponse 92 et 98 montre un net accroissement de la couverture syndicale dans les établissements de 50 salariés ou plus tandis que la délégation unique remporte un vif succès dans les petites structures.
Quels sont les effets de la réduction du temps de travail sur les modes de vie ? Quelles sont les transformations intervenues dans la vie des salariés à la fois au travail et en dehors du travail (organisation domestique, vie familiale, vie sociale, loisirs…) ?
Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,6 point entre 1996 et 1998, alors qu’il était remonté au début de la décennie. Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,6 point entre 1996 et 1998, alors qu’il était remonté au début de la décennie.
Les délégués syndicaux sont implantés dans seulement 37 % des établissements de 20 salariés ou plus, et près d’un tiers des employeurs de ces établissements déclarent qu’ils ne comptent, dans leurs effectifs, pratiquement aucun salarié syndiqué.
La majorité des dirigeants accordent une préférence à la représentation élue du personnel. Ces interlocuteurs sont considérés comme moins menaçants (car moins revendicatifs) et plus proches des soucis des salariés et de la direction.
Le travail en juste-à-temps accroît les contraintes de rythme et notamment le poids de la surveillance hiérarchique.
En 1999, les innovations ont un impact ambigu sur l’emploi des établissements qui les mettent en œuvre : elles favorisent la création d’emplois qualifiés, mais aussi la réduction des emplois d’exécution.
De 1992 à 1998, les entreprises françaises ont rapidement fait évoluer leurs méthodes de travail : la pratique des « groupes de projet » et des « normes de qualité ISO » a fortement progressé ainsi que, dans une moindre mesure, l’organisation « en juste-à-temps ».