Les préretraites en 1994
- 21 août 1995
- Dares Indicateurs N°110
Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
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Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
L'allongement progressif de 150 à 160 trimestres des durées de cotisations pour l'accès à une retraite à taux plein, aura surtout des conséquences pour les populations en situation de chômage ou de préretraite à la fin de leur vie professionnelle.
La majorité des entreprises enquêtées en 1993 par le Ministère du travail ont introduit des innovations dans leurs méthodes de travail : " juste-à-temps ", politique de qualité totale, décloisonnement des fonctions, allègement de la hiérarchie, sont désormais monnaie courante.
Début 1994, 55 % des Français croyaient en l'efficacité d'un développement du travail à temps partiel pour réduire le chômage et 42 % estimaient qu'une réduction généralisée pouvait créer des emplois.
En 1992, plus de 90 000 personnes âgées de 50 ans et plus ont bénéficié d'une des mesures de la politique de l'emploi offertes à des publics adultes, soit près des 7 % de l'ensemble des bénéficiaires.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE et âgés de plus de 50 ans, est passé de 336 000 fin décembre 1982 à 367 000 fin décembre 1992, soit une augmentation de 9,1 % à comparer à celle de l'ensemble des DEFM : + 43,7 %.
Les horaires fixes sont en recul : ils concernaient 65 % des salariés en 1978, 59 % en 1984, 52 % en 1991.
Fin 1992, 175 700 bénéficiaires de préretraites de 55 à 59 ans étaient indemnisés par l'Unedic pour le compte de l'Etat (FNE). Au cours de l'année, 50 300 d'entre eux sont entrés dans les dispositifs généraux de préretraite.