Chômage et retour à l'emploi après cinquante ans en 2002
- 1 novembre 2003
- Dares Analyses N°45.1
Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
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Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
Trois ans après leur entrée dans le programme « Nouveaux services - Emplois jeunes », neuf jeunes sur dix estiment y avoir acquis des compétences professionnelles.
En 2002, près de 90 000 jeunes ont intégré le dispositif TRACE et environ 110 000 bénéficiaient en décembre 2002 de l'accompagnement qu'il offre.
Renforcer le taux d'activité des plus de 50 ans représente un défi pour la France, qui enregistre l'âge de cessation d'activité le plus précoce d'Europe.
De l'été 2002 à la fin janvier 2003, 50 000 demandes de conventions de Contrat Jeune en Entreprise (CJE) ont été déposées auprès des ASSEDIC et 45 875 ont d'ores et déjà été traitées.
Un accès en général limité mais avec de grandes différences selon les situations professionnelles.
Un savant dosage de renforcement des incitations financières et d'assouplissement des conditions d'activité apparaît ainsi le plus propice à la construction d'un compromis social de qualité.
En 2001, les chefs d'entreprise considèrent qu'une augmentation de la part des salariés de plus de 50 ans aura des effets positifs sur le plan collectif.
Les entrées dans le programme « nouveaux services-emplois jeunes » et dans les dispositifs de formation en alternance se sont nettement ralenties en 2001.
Dans les premières années qui suivent la sortie du système éducatif, l'insertion des jeunes européens dans l'emploi est progressive et fluctue beaucoup avec la conjoncture.