Moindre recours au chômage partiel en 1995
- 9 décembre 1996
- Dares Indicateurs N°52.3
En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.
7 résultats
En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.
Une population de bénéficiaires toujours plus masculine, plus âgée, plus qualifiée.
En France comme en Allemagne, le chômage partiel, outil de gestion du temps de travail parmi d'autres, est employé par les entreprises comme un instrument destiné à parer aux incertitudes. Les conditions de sa négociation et de sa mise en œuvre sont par contre variées.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Dans la gamme des formations en alternance destinées aux jeunes de 16 à25 ans, les contrats de qualification occupent la première place parmi les contrats d'insertion (contrats de qualifications, contrats d'adaptation et contrats d'orientation).
Après deux années de stabilité, le nombre d'entrées en apprentissage recommence à diminuer en 1992 : 129 600 contre 131 800 un an plus tôt.
En 1992, le chômage partiel a continué à augmenter. Il est passé de 7,6 millions de journées indemnisable en 1991 à 10,7 millions en 1992, soit une augmentation de 41 %.