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Moindre recours au chômage partiel en 1995

En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.

Le nombre de journées indemnisables est passé de 24 millions en 1993 à 15,5 millions en 1994 et à 10 millions en 1995, soit une baisse de 60 % en deux ans. En 1996, ce chiffre devrait dépasser 11 millions de journées indemnisables.

Le chômage partiel a touché 160 000 personnes en moyenne par mois en 1995, contre 360 000 personnes en 1993. Pour chaque salarié touché, les demandes de chômage partiel ont été en moyenne de 5 jours par mois en 1995. Ce chiffre est resté remarquablement stable depuis 1990.

Compte-tenu de la bonne tenue de la conjoncture en 1995, le chômage partiel a plutôt pris la forme d'une réduction d'horaires limitée à une partie de l'établissement. Les branches les plus concernées ont été l'indus- trie textile et la construction, et non plus l'automobile bénéficiant depuis 1994 des mesures dites de " primes à la casse ".

Depuis 1991, le nombre de journées ayant donné réellement lieu à indemnisation est d'environ la moitié du nombre de journée indemnisables initialement prévues pour un coût atteignant 780 millions de Francs en 1995.

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