Formation et insertion des jeunes : l'essor de l'alternance se poursuit en 1997
- 7 octobre 1998
- Dares Résultats N°44.1
Avec une hausse de près de 9 % par rapport à 1996, l’essor des contrats de formation en alternance se poursuit en 1997.
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Avec une hausse de près de 9 % par rapport à 1996, l’essor des contrats de formation en alternance se poursuit en 1997.
Le troisième trimestre 1997 vient clore une période d’une année environ de croissance modérée de l’emploi.
En 1995, en moyenne, 20 % environ des contrats en alternance (apprentissage, qualification, adaptation) sont rompus avant leur terme.
La reprise économique se traduit par un marché du travail plus actif : dans les entreprises, entrées et sorties se font plus nombreuses.
En 1996, les établissements de 10 salariés ou plus du secteur privé ont connu un turnover correspondant au tiers de leur effectif de début de l’année. Au total, 22 % des embauches se sont faites en contrat à durée indéterminée.
Interrogées en 1994 et 1995, les entreprises déclarent qu'elles pourraient accueillir, et ce uniquement si certaines conditions étaient effectivement réalisées, environ 700 000 jeunes en alternance en plus des 450 000 qu'elles emploient déjà.
Les établissements de 50 salariés ou plus du secteur privé non agricole ont enregistré plus d'entrées que de sorties au second trimestre 1995. Globalement, l'importance des embauches sur contrat à durée déterminée est comparable à celle du premier trimestre.
Au deuxième trimestre 1995comme au premier, la différence des volumes de recrutement et de sortie fait apparaître une importante création nette d'emplois dans les petits établissements de l'industrie et du tertiaire.
Chaque année en moyenne au cours de la période 1985-1994, les effectifs des établissements de plus de 50 salariés ont diminué d'environ 60 000. Ceci résulte, chaque année, de la création par ces établissements d'environ 180 000 emplois tandis qu'ils en suppriment 240 000.
Depuis le quatrième trimestre 1993, l'enquête trimestrielle de la DARES sur les mouvements de main-d'œuvre dans les établissements de 10 à 49 salariés (EMMO) fait apparaître davantage d'entrées que de sorties.