Enquête mensuelle sur l'évolution des salaires : résultats de juillet 1995
- 22 août 1995
- Dares Indicateurs N°481
En juillet 1995, plus d'employés ont bénéficié d'une hausse de salaire qu'en juin 1995. En revanche, moins d'ouvriers ont été augmentés.
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En juillet 1995, plus d'employés ont bénéficié d'une hausse de salaire qu'en juin 1995. En revanche, moins d'ouvriers ont été augmentés.
La durée hebdomadaire effective du travail est stable par rapport au début du deuxième trimestre 1995 ; elle s'établit à 38,95 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,85 heures pour les non-ouvriers et à 39,06 heures pour les ouvriers.
En 1994, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,5 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,7 % de la rémunération totale (6,6 % en 1993). La part des primes non mensuelles est stable : 7,8 %.
Malgré la reprise de l'activité économique, les 674 entreprises d'insertion conventionnées par l'Etat employant plus de 6 500 personnes en contrat d'insertion, et les 1 053 associations intermédiaires ayant mis à disposition plus de 17 000 emplois ont réagi de manière différenciée.
La politique de l'emploi en 1994 repose essentiellement sur la loi quinquennale du 21 décembre 1993, précédée par les mesures d'urgence de juillet 1993 et complétée par des lois, règlements ou accords entre partenaires sociaux.
En 1994, le niveau de la conflictualité reste à la fois faible et stable. Par rapport à 1993, les grèves ont été un peu plus fréquentes, plus courtes, avec un taux de participation toujours élevé malgré la légère baisse des effectifs ayant cessé le travail.