L'exonération de cotisations patronales pour l'embauche d'un premier salarié en 1997

La très grande majorité des embauches se fait sous contrat à durée indéterminée. La part des entreprises individuelles représente désormais moins d’un utilisateur sur deux ; elle baisse de 4 points en 1997 au profit de celle de gérants de SARL. Largement majoritaire (plus des deux tiers des entrées en mesure), le secteur des services continue sa progression. Malgré une baisse en 1997, les emplois à temps plein représentent les trois quarts des embauches, et la part des femmes se stabilise aux environs d’un tiers. Les salariés concernés sont moins jeunes qu’en 1996 et les qualifications des emplois offerts continuent de s’améliorer. 

Une enquête réalisée auprès des employeurs ayant eu recours à ce dispositif montre que, deux années après l’embauche, plus de la moitié des « premiers salariés » sont encore dans l’entreprise. 37 % des contrats sont rompus avant la fin du droit à exonération. Pour la plupart, les contrats rompus sont à durée indéterminée et, dans un peu plus de la moitié des cas, le salarié parti a été remplacé. La rupture avant terme du contrat se fait le plus souvent de manière tardive, dans la quasi-totalité des cas en dehors de la période d’essai et majoritairement au-delà d’une année passée dans l’entreprise.