Pour faire face aux creux et aux pics d'activité, les employeurs recourent principalement aux heures supplémentaires, aux CDD et à l'intérim.
Les grandes entreprises recourent davantage à ces pratiques que les petites, et le secteur industriel davantage que le tertiaire.
Les CDD et l'intérim sont plutôt des modes de flexibilité substituables, alors que l'intérim et les heures supplémentaires sont davantage complémentaires. Cette dichotomie apporte un nouvel éclairage par rapport aux typologies habituellement proposées qui opposent flexibilité interne et externe, flexibilité qualitative et quantitative et dans lesquelles les anticipations concernant l'évolution de la demande jouent un rôle central.
Lorsque les établissements sont à 35 heures, les employeurs utilisent largement le dispositif de modulation. En revanche, la baisse du temps de travail a peu d'impact sur les autres pratiques de flexibilité
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