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Le temps partiel subi diminue depuis 1998

La proportion de salariés à temps partiel a cessé de croître depuis 1998 après presque vingt ans de croissance soutenue.

De même, la part des salariés à temps partiel qui déclarent vouloir travailler davantage a amorcé une baisse, plus marquée pour les hommes et pour les emplois de durée courte.

En 2001, le temps partiel subi concerne quatre salariés à temps partiel sur dix dans le champ de la loi Aubry. Une forte proportion d’entre-deux (77 %) vise le temps complet plutôt qu’un simple allongement de leur temps partiel. De plus, le temps partiel subi est plus répandu parmi les salariés pauvres et dans le secteur tertiaire. 

Un salarié à temps partiel sur cinq passe à temps complet l’année suivante, et cette proportion progresse légèrement depuis 1999, en particulier parmi les individus qui en expriment le souhait. L’allongement de la durée du temps partiel est également plus fréquent, principalement pour ceux qui le désirent. Il peut s’agir des premiers effets de la loi de réduction collective de la durée du travail, comme de ceux d’amélioration plus générale de l’emploi.