Rémunérations

Zone Centrale

La rémunération brute correspond à l’ensemble des sommes versées pour l’accomplissement d’un travail pour le bénéfice d’autrui. Elle est composée du salaire de base, qui respecte les règles du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), et d’éléments variables ayant ou non le caractère de salaire. Ces différents éléments, détaillés ci-dessous, sont suivis par différents indicateurs statistiques.

La Dares publie chaque trimestre l’évolution de deux indices de salaires de base : le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) grâce à l’enquête trimestrielle Activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (Acemo) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, en France hors Mayotte. L’indice du SHBOE est utilisé pour indexer le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

De son côté, l’Insee suit chaque trimestre l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) qui, sur le champ de l'ensemble des salariés (privé et public, avec des distinctions possibles, par exemple sur le secteur marchand non agricole) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. Il tient compte des primes et de la rémunération des heures supplémentaires. L’évolution du SMPT reflète celle des qualifications et des quotités de travail (effets de structure), ainsi que celle de la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, comme celle des primes.

L'Insee produit également chaque trimestre l'indice du coût du travail (ICT), qui  vise à mesurer l'évolution du coût horaire du travail de la main-d'œuvre salariée, en prenant en compte tous les éléments de coût (salaires et charges). 

La Dares réalise chaque année l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Acemo-Pipa) auprès des entreprises de dix salariés ou plus et l’enquête Acemo-TPE qui donne des informations sur les dispositifs d’épargne salariale en place dans les très petites entreprises.

Par ailleurs, l’Insee réalise chaque année l’enquête annuelle sur le coût de la main-d'oeuvre et la structure des salaires (Ecmoss) qui permet d’analyser la structure des rémunérations.

 

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Rémunérations ( 74 résultats )

74 résultats

  • Publication

    Les salariés au smic entre 1994 et 1998

    Après une relative stagnation au début de la décennie, la proportion des salariés au SMIC a bénéficié des fortes revalorisations du SMIC de juillet 1995 et de juillet 1997, qui ne se sont pas intégralement diffusées aux autres salariés.

  • Publication

    Les salariés au Smic au 1er juillet 1997

    La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1997 n’a pas entraîné un élargissement de la proportion de salariés concernés qui demeure à 11,0 %.

  • Publication

    Les salariés au Smic au 1er juillet 1996

    La hausse modérée du SMIC du 1er juillet1996 s'est accompagnée d'une quasi-stabilité du nombre de bénéficiaires (11,0 % contre 11,2 % en 1995). Cette continuité apparente dissimule cependant un clivage assez net.

  • Publication

    Les salariés au Smic au 1er juillet 1995

    La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1995 (+ 4 %) a entraîné un accroissement sensible de la proportion de bénéficiaires : de 8,2 % en 1994 à 11,2 % en 1995 (dans le secteur marchand).

  • Publication

    Les salariés au smic au 1er juillet 1994

    L'augmentation légale du SMIC de juillet 1994 dans un contexte de négociation collective ralentie n'a pas provoqué d'évolution notable dans la proportion des salariés rémunérés au SMIC.

  • Publication

    Les salariés au smic au 1er juillet 1993

    Le respect des obligations légales lors du relèvement du SMIC de juillet 1993 a entraîné une baisse de la proportion parmi les salariés qui passe en un an de 8,6 à 8,2 %. En outre, le vieillissement de la population des salariés au SMIC se poursuit.

  • Publication

    La revalorisation des bas salaires conventionnels

    Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.

  • Publication

    Les salariés rémunérés au smic au 1er juillet 1992

    Les salariés au SMIC représentaient 8,6% de l'ensemble des salariés au 1er juillet 1992, proportion identique à celle relevée un an plus tôt. Cette stabilité s'explique en partie par la diminution des effets de la renégociation des bas salaires.

  • Publication

    Les salariés au smic en juillet 1991

    Les salariés au SMIC représentaient 8,6 % de l'ensemble des salariés au 1er juillet 1991 contre 10,9 % au 1er juillet 1990.

  • Publication

    Les salariés au smic en juillet 1990

    Le salaire minimum a progressé de 4,6 % en un an du 10'juillet 1989 au 1erjuillet 1990, ce qui correspond à un gain de pouvoir d'achat de 1,6 %, identique à celui du taux de salaire ouvrier.