La convention de conversion : une aide efficace pour la réinsertion ?
- 29 juillet 2000
- Dares Analyses N°30.1
Depuis 1987, la convention de conversion est proposée aux salariés licenciés pour motif économique pour les aider à se reclasser.
7 résultats
Depuis 1987, la convention de conversion est proposée aux salariés licenciés pour motif économique pour les aider à se reclasser.
L’amélioration de la situation économique en France se traduit par d’importantes évolutions dans la perception du chômage.
En 1993, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,4 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,6 % de la rémunération totale.
L'inquiétude face au chômage que ce soit pour soi même ou pour ses proches, ne cesse de s'accroître depuis le début des années 1990. En 1989, un tiers des personnes interrogées s'inquiétaient " beaucoup " ou " assez " face à ce risque. En 1992, elles étaient 41 % ; en 1993, 54 %.
Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".
Le nombre global d'entreprises concernées augmente de 1,99 % et celui de leurs salariés de 2,14 %. Du fait de l'existence d'accords de groupe, le nombre d'entreprises couvertes est plus important que celui des accords.
À la fin de l'année 1989, 7 000 entreprises représentant 1,4 million de salariés appliquaient un accord d'intéressement. Le montant global est estimé à 7 milliards de Francs pour 1,4 million de salariés bénéficiaires. Le montant individuel moyen s'élevait à 4 930 F (+ 11 %).