Les dispositifs d'accompagnement des restructurations en 1997
- 5 octobre 1998
- Dares Indicateurs N° 42.1
En 1997, près de 165 000 personnes ont bénéficié d’un des dispositifs de reclassement accompagnant une restructuration.
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En 1997, près de 165 000 personnes ont bénéficié d’un des dispositifs de reclassement accompagnant une restructuration.
La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1997 n’a pas entraîné un élargissement de la proportion de salariés concernés qui demeure à 11,0 %.
En 1995, un peu plus de 200 000 personnes sont entrées dans l'un des dispositifs publics d'accompagnement des restructurations. Après une diminution modérée des entrées en 1994 (- 4 %), l'année 1995 est donc marquée par un recul très prononcé (- 21 %).
Deux recherches réalisées par deux équipes de recherche du CNRS - le GREE et l'IEPE ont analysé les objectifs, les conditions et les modalités de la mise en œuvre des plans sociaux, ainsi que leurs effets sur les transformations du travail.
La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1995 (+ 4 %) a entraîné un accroissement sensible de la proportion de bénéficiaires : de 8,2 % en 1994 à 11,2 % en 1995 (dans le secteur marchand).
Environ 168 000 personnes sont entrées en 1992 dans un des dispositifs d'accompagnement des restructurations, conventions de conversion ou conventions du FNE y compris les préretraites, soit une augmentation de 30 % sur un an.
Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.
Les salariés au SMIC représentaient 8,6% de l'ensemble des salariés au 1er juillet 1992, proportion identique à celle relevée un an plus tôt. Cette stabilité s'explique en partie par la diminution des effets de la renégociation des bas salaires.