Les mesures d'accompagnement des restructurations en 1994
- 21 août 1995
- Dares Indicateurs N°111
En 1994, près de 260 000 personnes ont bénéficié d'un des dispositifs publics d'accompagnement des restructurations.
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En 1994, près de 260 000 personnes ont bénéficié d'un des dispositifs publics d'accompagnement des restructurations.
La politique de l'emploi en 1994 repose essentiellement sur la loi quinquennale du 21 décembre 1993, précédée par les mesures d'urgence de juillet 1993 et complétée par des lois, règlements ou accords entre partenaires sociaux.
Avec 80 000 bénéficiaires en 1994, le programme public d'aide aux chômeurs pour la création ou la reprise d'entreprise prend une part significative dans l'ensemble des mesures du secteur marchand destinées à lutter contre le chômage.
L'augmentation légale du SMIC de juillet 1994 dans un contexte de négociation collective ralentie n'a pas provoqué d'évolution notable dans la proportion des salariés rémunérés au SMIC.
Près de 2,4 millions de personnes ont bénéficié de mesures de politique d'emploi en 1994, soit environ 8 % de plus qu'en 1993.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Fin décembre 1992, le nombre d'Associations Intermédiaires (A.I.) a dépassé le chiffre de 960. Globalement, l'activité de ces associations, tournée vers la réinsertion professionnelle de publics en grande difficulté, progresse de 28 % en un an.
Environ 168 000 personnes sont entrées en 1992 dans un des dispositifs d'accompagnement des restructurations, conventions de conversion ou conventions du FNE y compris les préretraites, soit une augmentation de 30 % sur un an.
En 1992, l'intensification de l'effort public de lutte contre le chômage de longue durée favorise le développement des " Actions d'insertion et de Formation " (AIF). Le nombre des entrées en stage progresse d'un tiers, 267 000 et 200 000 l'année précédente.
Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.