Les salariés au Smic au 1er juillet 1997
- 3 juin 1998
- Dares Indicateurs N°24.1
La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1997 n’a pas entraîné un élargissement de la proportion de salariés concernés qui demeure à 11,0 %.
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La forte hausse du SMIC du 1er juillet 1997 n’a pas entraîné un élargissement de la proportion de salariés concernés qui demeure à 11,0 %.
Depuis 1993, le recours au chômage partiel est en diminution tendancielle : on est ainsi passé de 24 millions de journées demandées en 1993 à 7,4 millions en 1997.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Fin décembre 1992, le nombre d'Associations Intermédiaires (A.I.) a dépassé le chiffre de 960. Globalement, l'activité de ces associations, tournée vers la réinsertion professionnelle de publics en grande difficulté, progresse de 28 % en un an.
En 1992, le chômage partiel a continué à augmenter. Il est passé de 7,6 millions de journées indemnisable en 1991 à 10,7 millions en 1992, soit une augmentation de 41 %.
En 1992, l'intensification de l'effort public de lutte contre le chômage de longue durée favorise le développement des " Actions d'insertion et de Formation " (AIF). Le nombre des entrées en stage progresse d'un tiers, 267 000 et 200 000 l'année précédente.
Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.
Les salariés au SMIC représentaient 8,6% de l'ensemble des salariés au 1er juillet 1992, proportion identique à celle relevée un an plus tôt. Cette stabilité s'explique en partie par la diminution des effets de la renégociation des bas salaires.