Depuis 1993, le recours au chômage partiel est en diminution tendancielle : on est ainsi passé de 24 millions de journées demandées en 1993 à 7,4 millions en 1997.
L’ensemble de l’économie a participé, en 1997, à cette diminution mais avec de grandes disparités sectorielles. La baisse a été très forte pour le textile (-51,7 %) du fait de l’abandon, en 1997, des conventions entre l’Etat et les entreprises de ce secteur qui offraient des conditions d’indemnisation particulières. Le maintien de la prime qualité a limité l’envolée du chômage partiel en 1996 dans l’automobile qui, par conséquent, a affiché une baisse moins spectaculaire en 1997 (-14,4 %).
Le chômage partiel a touché en moyenne 119 000 personnes par mois, pour une durée mensuelle moyenne de 5,2 jours par salarié concerné.
Les entreprises de moins de 200 salariés sont à l’origine de 96 % des demandes. La forme prépondérante du chômage partiel est une réduction d’horaire limitée à une partie de l’effectif de l’établissement.
En 1997, 60 % des journées indemnisables de chômage partiel ont été réellement utilisées.
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