Mythes et réalités de la syndicalisation en France
- 29 octobre 2004
- Dares Résultats N°44.2
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
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En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
À l'intérieur des entreprises, la présence syndicale repose encore souvent aujourd'hui sur des militants en majorité masculins, ce qui limite, de fait, la capacité des syndicats à assurer la mixité des listes en vue des élections.
Près d'un salarié sur trois a dorénavant accès à un PEE.
Le nombre global d'entreprises concernées augmente de 1,99 % et celui de leurs salariés de 2,14 %. Du fait de l'existence d'accords de groupe, le nombre d'entreprises couvertes est plus important que celui des accords.
Au titre de 1989. les entreprises (ou établissements) ont déposé 5 793 accords dans les Directions Départementales du Travail et de l'Emploi. Pour 1988, il n'y en avait eu que 5 085.
1,7 million de salariés environ se sont rendus aux urnes en 1989, soit 65,4 % des électeurs inscrits. La participation diminue de 1,3 point alors qu'elle n'avait perdu que 0,6 point entre 1985 et 1987.
Entre 1987 et 1989, le nombre d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 18 600 à 17 600, soit un recul de 5,9 %. Les salariés appartenant à ces établissements sont passés de 4 597 000 à 4 347 000, soit une baisse de 5,4 %.
À la fin de l'année 1989, 7 000 entreprises représentant 1,4 million de salariés appliquaient un accord d'intéressement. Le montant global est estimé à 7 milliards de Francs pour 1,4 million de salariés bénéficiaires. Le montant individuel moyen s'élevait à 4 930 F (+ 11 %).
43,3 % des établissements ont déclaré avoir au moins un délégué du personnel au 31 décembre 1988. Ces établissements regroupent 69,7 % des salariés.