La négociation collective d’entreprise en 2021
- 1 juin 2023
- Dares Résultats N°33
17,8 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole ont engagé une négociation collective en 2021 (+1,2 point sur un an).
303 résultats
17,8 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole ont engagé une négociation collective en 2021 (+1,2 point sur un an).
L’édition 2023 de l’enquête Reponse permettra de décrire les rapports entre la direction et les salariés, en soulignant le rôle des représentants du personnel (RP) lorsqu’ils sont présents.
En 2021, 1,6 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole (employant 21 % des salariés de ce champ) connaissent un ou plusieurs arrêts collectifs de travail. Cette proportion augmente de 0,4 point par rapport à 2020.
L’enquête Reponse permet d’analyser les liens entre politiques de gestion des ressources humaines, modes d’organisation du travail, stratégies économiques et performances des entreprises, autour du thème des relations sociales.
Au 1er janvier de chaque année, le montant du Smic est revalorisé automatiquement sur la base de l’inflation et de l’indice des salaires de base des ouvriers et employés produit par la Dares.
La reprise de l’inflation contribue à une accélération des salaires : la progression est plus importante au niveau du Smic, grâce aux règles de revalorisation automatique qui garantissent le pouvoir d’achat, mais plus faible à des niveaux de salaire plus élevés.
En 2019, 10,3 % des salariés déclarent adhérer à une organisation syndicale, soit 0,9 point de moins qu’en 2013.
Chaque année, le groupe d'experts sur le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) remet au Gouvernement et à la Commission nationale de la négociation collective un rapport analysant l’impact du Smic sur l’économie française.
Si les salariés ont des attitudes plutôt positives à l’égard des syndicats, une proportion croissante d’entre eux ne s'exprime pas.
Cet article interroge les prises que se donnent (ou non) les salarié·es pour négocier les salaires avec leurs employeur·ses, et si le fait de se mobiliser influe sur l’issue des négociations.