Éclairages sur la qualité du travail : recherches issues de l'enquête Conditions de travail
- Le 22 novembre 2016
9 résultats
De moins en moins de cessations d’activité pour les femmes en couple et un recours croissant au temps partiel.
Les risques psychosociaux auxquels sont exposés certains salariés sont susceptibles de dégrader leur santé physique et mentale.
En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.
L’enquête « Santé et itinéraire professionnel » (SIP) a pour objet les interactions entre le travail, l’emploi et la construction ou l’altération de la santé, en prenant en compte les décalages temporels.
Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).
Le nombre de salariés étrangers a baissé de 100 000 entre fin décembre 1991 et fin décembre 1995. A cette date, dans les établissements industriels et commerciaux de plus de 10 salariés, 6,6 % des salariés étaient étrangers, contre 7,7 % fin 1991 et 7,3 % fin 1988.
Plus d'un salarié sur quatre et un ouvrier sur deux, connaissent des contraintes articulaires pendant leur travail : gestes répétitifs à cadence élevée ou position forcée d'une ou plusieurs articulations.
Cette enquête visait à cerner les changements organisationnels et de leurs effets économiques et sociaux.