Les attitudes des Français à l'égard du chômage, de son indemnisation et des politiques d'emploi au début 1998
- 5 septembre 1998
- Dares Résultats N°39.2
Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
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Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
En 1997, près de 30 milliards de francs ont été attribués au titre de la participation (17,3 milliards de francs) ou de l’intéressement (12,5 milliards de francs).
En 1997, les salariés du secteur privé et semi-public dans les établissements de 10 salariés et plus ont perçu, en moyenne, 13,6 % de leur rémunération sous forme de primes.
Depuis 1985, l’enquête CREDOC sur les « Conditions de vie et aspirations des Français » permet de suivre l’opinion des Français sur le chômage et les politiques de l’emploi.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
Fin 1995, 5,3 millions de salariés employés dans 24 430 entreprises étaient couverts par un accord de participation ou d’intéressement.
Pour lutter contre le chômage, l'opinion est favorable à l'extension du système des préretraites aux " 50 - 54 ans ", l'aide à la réinsertion professionnelle devant être destinée prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée.
A la fin de l'année 1988, 4 600 accords d'intéressement étaient en cours d'application concernant prés d'un million de salariés. Depuis 1986, les petites entreprises ont versé sur les trois derniers exercices, les montants individuels moyens d'intéressement les plus élevés.