Journée d'étude sur l'enquête Ofer
- Le 29 novembre 2007
10 résultats
Le coût des politiques de l’emploi est estimé à 30,4 milliards d’euros en 2005.
La dépense pour l'emploi (DPE) s'élève en 1989 à 201,4 milliards de francs, en augmentation de 0,5 % en francs courants, mais, pour la première fois, en diminution de 3,0 %.
Au titre de 1989. les entreprises (ou établissements) ont déposé 5 793 accords dans les Directions Départementales du Travail et de l'Emploi. Pour 1988, il n'y en avait eu que 5 085.
De 1974 à 1985, le nombre annuel d'entrées de travailleurs permanents n'a pas cessé de décroître. L'année 1986 a amorcé un retournement de tendance à la hausse qui s'accentue en 1989 (18 646 en 1989 contre 14 594 en 1988, soit + 27,8 %).
Le fonds départemental pour l'initiative des jeunes a été institué en février 1985. Il a pour objectif d'aider à la mise en oeuvre de projets de création ou de reprise d'activités économiques.
Pour sa première année d'application, cette mesure a rencontré un accueil très favorable, puisque de sa mise en place au 31 décembre 1989 71 000 embauches ont été réalisées. Son impact net est évalué en première analyse à près de 30 000 embauches supplémentaires.
Plus de quatre embauches aidées sur dix ont été directement induites par les aides. L'exonération pour la première embauche favorise le développement de l'entreprise.
Une large majorité des employeurs qui ont eu recours à un contrat de retour à l'emploi expriment une opinion favorable sur la mesure. Près de 70 % des chefs d'entreprise interrogés considèrent que l'aide est avantageuse en considération du travail.
Dans les établissements de 10 salariés et plus, la main-d'oeuvre étrangère continue de baisser. Le nombre de salariés étrangers s'est en effet réduit dans ces établissements de 1 074 000 en 1979 à 703 000 en 1988, soit une baisse de 34 % en neuf ans.