En 2003, l'indemnisation des chômeurs progresse, le chômage non indemnisé aussi
- 1 mars 2005
- Dares Résultats N°10.2
Le marché du travail continue de se détériorer en 2003 sous l’effet du ralentissement économique persistant depuis 2001.
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Le marché du travail continue de se détériorer en 2003 sous l’effet du ralentissement économique persistant depuis 2001.
Avec une baisse de 11 % en 2003, les embauches en contrats de qualification, d’adaptation et d’orientation reculent pour la troisième année consécutive.
La progression du nombre de nouveaux contrats conclus a été de 1,6 % en 1993 et s'est accélérée très fortement au premier semestre 1994.
L'ensemble des tendances relevés en 1992 se confirme : le secteur tertiaire reste le premier employeur face à une population de bénéficiaires de moins en moins jeunes et disposant d'un niveau de formation initiale toujours plus élevé.
L'inquiétude face au chômage que ce soit pour soi même ou pour ses proches, ne cesse de s'accroître depuis le début des années 1990. En 1989, un tiers des personnes interrogées s'inquiétaient " beaucoup " ou " assez " face à ce risque. En 1992, elles étaient 41 % ; en 1993, 54 %.
Selon l'Unedic, 2 220 755 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne par mois en 1992 soit 64 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2 et 3 inscrits à l'ANPE ou dispensés de recherche d'emploi.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Dans la gamme des formations en alternance destinées aux jeunes de 16 à25 ans, les contrats de qualification occupent la première place parmi les contrats d'insertion (contrats de qualifications, contrats d'adaptation et contrats d'orientation).
Après deux années de stabilité, le nombre d'entrées en apprentissage recommence à diminuer en 1992 : 129 600 contre 131 800 un an plus tôt.
Face à la dégradation de l'emploi en 1992, les Français sont de plus en plus inquiets et pessimistes sur l'évolution du chômage : 87 % des personnes interrogées pensent que le nombre des chômeurs va encore augmenter pendant plusieurs années.