Forte baisse du recours au chômage partiel en 2004
- 15 décembre 2005
- Dares Indicateurs N°50.2
En 2004, 1,9 millions de journées de chômage partiel, concernant 155 000 salariés, ont été autorisées en France métropolitaine.
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En 2004, 1,9 millions de journées de chômage partiel, concernant 155 000 salariés, ont été autorisées en France métropolitaine.
Au cours du premier semestre 2005, les flux d’offres d’emplois déposées à l’ANPE par les employeurs continuent de s’accroître pour atteindre un niveau record supérieur à ceux observés durant l’année 2000.
D’octobre 2004 à mars 2005, les offres enregistrées à l’Anpe augmentent de +6 % par rapport au même semestre de l’année antérieure.
Les tensions sur le marché du travail ont augmenté entre octobre 2003 et mars 2004.
Actuellement, les tensions sont toujours les plus fortes dans l’agriculture mais l’offre y est très précaire (et saisonnière).
En 2002, l’effort de la nation en matière de formation professionnelle et d’apprentissage s’amenuise encore : avec 1,43 % de la richesse nationale, il retrouve un niveau proche de celui de 1988.
Cette enquête mesure annuellement les conditions d'emploi, l’impact du Smic, l’épargne salariale et les emplois vacants dans les entreprises de 1 à 9 salariés.
Le nombre d’offres enregistrées à l’ANPE augmente, alors que les flux de nouvelles demandes se stabilisent ; la remontée des tensions se confirme.
En 1993, face à une conjoncture particulièrement dégradée, l'utilisation du chômage partiel comme alternative au licenciement a été massivement pratiquée. Le nombre de journées indemnisables est passé de 11 à 24 millions, chiffre jamais atteint auparavant.
La dépense pour l'emploi est estimée pour 1993 à 289 milliards de francs, soit une progression de 8 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépense d'indemnisation du chômage en hausse de 5 % en représentent 43 %.